Publicité en cours de chargement...
Health Data Hub : une centaine de projets lancés en 2023 et des avancées sur le SNDS
Né en 2019, le Health Data Hub (HDH) a pour objectif d’« accélérer, simplifier, unifier et sécuriser l’accès aux données de santé, en toute transparence, notamment grâce à l’IA », rappelle Stéphanie Combes, sa directrice, en préface du rapport annuel. Pour faciliter l’ouverture aux données, il a aussi pour but de « fédérer et animer les acteurs de l’écosystème ; offrir une plateforme de services très étendue permettant d’accompagner les porteurs de projets de l’idée jusqu’aux résultats ; et susciter et co-construire une culture partagée de la donnée de santé », rappelle-t-elle.
Le rapport annuel présente les avancées du HDH en 2023, en lien avec ces objectifs définis dans sa feuille de route pluri-annuelle 2023-2025.
Des avancées sur le SNDS
Dans le but de favoriser l’accès aux données, le HDH, conjointement avec la Cnam, ont avancé de manière importance sur la mise en œuvre du catalogue du SNDS (Système national de données de santé), qui a vocation à rassembler des copies d’une collection de bases, pour la plupart déjà existantes.
L’année a notamment été marquée par la signature de cinq contrats entre les responsables de données et le HDH.
Il s’agit de :
- Banque Nationale de Données Maladies Rares (BNDMR) - AP-HP
- ESME – Unicancer
- Organisation de la surveillance coordonnée des urgences (OSCOUR) – SpF
- Autorisation temporaire d’utilisation, Cancer bronchique à petites cellules (ATU CBPC) – Roche
- e-SIS - Centre Régional de Coordination du Dépistage des Cancers
La réalisation pour sept bases de données des travaux de documentation est soulignée par le rapport. Autres avancées : la préparation des données (standardisation et pseudonymisation) a été réalisée pour six bases de données (BNDMR - APHP ; ESME -Unicancer ; e-SIS - CRCDC Occitanie, ATU CPBC - Roche ; Hepather - Inserm ; e-must – ARS Île-de-France) et la mise en place d’un canal de transfert a été fait pour cinq bases (BNDMR - APHP ; ESME - Unicancer ; e-SIS - CRCDC Occitanie ; e-must - ARS Île-de-France ; OSCOUR - SpF).
Une centaine de projets
Parmi les autres temps forts de l’année, le rapport souligne le lancement d’une centaine de projets, dont 41 projets font appel à l’intelligence artificielle. 8 projets sont menés pour le programme Unibase - Unicancer et Ligue contre le cancer et 19 projets portent sur la prévention en santé. On note aussi 10 projets relatifs à l’épidémie de la Covid-19, 4 projets de recherche en santé-environnement et 15 projets visant à constituer une Bibliothèque Ouverte d’Algorithmes en Santé (BOAS).
Avez-vous apprécié ce contenu ?
A lire également.

Les SI de santé : c’est tout de même assez dingue en 2025 que…
28 avril 2025 - 21:51,
Tribune
-Forcément, dans la cyber on voit passer quasiment tous les projets IT d’une organisation : en principe, ils doivent tous suivre une étape d’homologation, sans parler de ceux qui mettent en œuvre des traitements RGPD enclenchant mécaniquement et a minima une inscription à un registre interne.

Le GHT Hôpitaux de Provence optimise ses flux patients avec la solution M-SESAME de Maincare
24 avril 2025 - 10:06,
Communiqué
- MaincareLe GHT Hôpitaux de Provence, un des groupements hospitaliers les plus importants de France avec 13 établissements et un bassin de 2 millions d’habitants, a choisi la solution M-SESAME, développée par Atout Majeur Concept, distribuée et intégrée par Maincare, pour répondre à ses besoins en matière de...
Ségur numérique : lancement du financement de la vague 2 pour les établissements de santé
28 mai 2024 - 11:17,
Actualité
- DSIHDeux arrêtés publiés le 19 mai au Journal officiel créent les programmes de financement destinés à encourager la mise à jour des Dossier patient informatisés et des plateformes d’intermédiation dans les structures hospitalières (dite « mise à jour vague 2 »).
Évolution des obligations de partage numérique des documents de santé
04 juin 2024 - 10:46,
Actualité
- DSIHUn arrêté du 23 mai 2024 modifie la liste des documents que les professionnels de santé doivent partager avec le patient via le DMP et avec les autres professionnels de santé via la messagerie sécurisée.